Il s'agit d'un communiqué de presse de EnDK qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
Depuis 1992, le MoPEC, en tant que recommandations à l'échelle nationale, soutient une mise en œuvre coordonnée de la politique énergétique et climatique dans le droit cantonal de la construc- tion et de l'énergie, tout en tenant compte des spécificités cantonales. L’ouvrage a largement con- tribué à l'augmentation de l'efficacité énergétique et à la production d'énergies renouvelables ainsi qu'à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du bâtiment. Le MoPEC 2025 constitue la cinquième édition révisée de cet ouvrage de référence à l’usage des cantons. L'un des principaux objectifs du MoPEC est d'atteindre un haut niveau d'harmonisation des prescriptions énergétiques cantonales afin de faciliter la planification des constructions et les procédures d'autorisation pour les maîtres d'ouvrage et les professionnels travaillant dans plusieurs cantons. Des aides à l’application élaborées en commun contribuent également à cette harmonisation. S'y ajoute désormais une application développée au niveau intercantonal pour l'exécution électronique des justificatifs énergétiques.
Construire de manière durable et en préservant les ressources : pour les nouvelles constructions, l'isolation, les systèmes de chauffage renouvelables, l'électricité solaire et l'énergie grise comptent
Avec la révision du MoPEC, les exigences pour les nouvelles constructions sont développées avec pragmatisme. Elles reflètent l'état de la technique et tiennent compte de directives supérieures nouvelles ou adaptées. Ainsi, le MoPEC 2025 contient désormais des valeurs limites pour l'énergie grise lors de la construction de nouveaux bâtiments. Les exigences en matière d'isolation thermique restent inchangées. La production de chaleur doit désormais être renouvelable. Cette exigence ne représente dans les faits pas un durcissement – car, aujourd'hui déjà, plus guère de systèmes fossiles sont installés. En ce qui concerne la production propre d'électricité, les exigences sont plus élevées – notamment par la pose plus systèmatique de panneaux photovoltaïques – et adaptées à l'électrification progressive des bâtiments par l'utilisation accrue de pompes à chaleur et de l'électromobilité.
Rénovation durable : chauffage renouvelable et utilisation de son propre courant solaire
L'objectif de la révision est également de continuer à réduire les émissions de CO 2dans les bâtiments existants et d'augmenter l'utilisation des énergies renouvelables. Lors du remplacement de systèmes de chauffage fossiles, il faudra donc à l'avenir installer un système utilisant des éner- gies renouvelables. A partir de 2050, les chauffages fossiles restants devraient être alimentés par des combustibles renouvelables. En cas de rénovation importante du toit, une installation photovoltaïque devra désormais être mise en place pour produire son propre courant. Les exigences 2 actuelles, qui s'appliquent aux travaux ayant une incidence sur l'énergie - comme la rénovation de l'isolation thermique - restent inchangées. (endk)