Pas de trêve

La plume politique 12/2017
01.12.2017
Matchstick

À partir du 1er  janvier 2018, on passe aux choses sérieuses: la Stratégie énergétique  2050 entre en vigueur. Certaines de ses prescriptions ne sont pas faciles à digérer pour notre branche. Nos appels à la Confédération pour la faire changer d’avis au sujet des dispositions sur la tarification du réseau et la rétribution de l’énergie refoulée sont ainsi restés lettre morte.

Les aspects positifs ne manquent pourtant pas : comparées au projet mis en consultation, les prescriptions sur le Smart Metering et la consommation propre se révèlent plus conformes à la réalité. On accorde enfin à l’hydraulique la place qui lui revient en tant que principale source de courant indigène, qui plus est renouvelable. La prime de marché offre un soulagement dans l’environnement de marché actuellement difficile. Et pour finir, nous observons qu’après des décennies de débats de fond sur l’énergie nucléaire, les esprits politiques semblent se calmer quelque peu.

Le calme régnera-t-il désormais dans la Berne fédérale? Que nenni ! De nouveaux sujets hautement controversés se profilent déjà à l’horizon, à commencer par la nouvelle réglementation de la redevance hydraulique, suivie de près par la sécurité d’approvisionnement en électricité, l’ouverture complète du marché et l’intégration de la Suisse dans les marchés électriques internationaux, avec ou sans accord sur l’électricité. Les premières propositions de la Confédération font déjà l’objet de débats enflammés: les importations suffiront-elles, ou faudra-t-il davantage de production dans le pays? Pourra-t-on compter sur les partenaires européens en cas de crise? À qui incombera la responsabilité de la sécurité d’approvisionnement?

Nous sommes encore loin de trouver les réponses à toutes ces questions. Aucune trêve ne se pointe donc à l’horizon et on peut s’attendre à ce que le processus politique connaisse encore quelques retournements au cours des prochaines années. Et de ce fait, notre branche reste elle aussi mise au défi. L’AES ne manquera pas de faire entendre sa voix dans ces prochains débats.

Les premières propositions de la Confédération font déjà l’objet de débats enflammés: les importations suffiront-elles, ou faudra-t-il davantage de production dans le pays? Pourra-t-on compter sur les partenaires européens en cas de crise? À qui incombera la responsabilité de la sécurité d’approvisionnement?

Le calme régnera-t-il désormais dans la Berne fédérale? Que nenni! De nouveaux sujets hautement controversés se profilent déjà à l’horizon, à commencer par la nouvelle réglementation de la redevance hydraulique, suivie de près par la sécurité d’approvisionnement en électricité, l’ouverture complète du marché et l’intégration de la Suisse dans les marchés électriques internationaux, avec ou sans accord sur l’électricité. Les premières propositions de la Confédération font déjà l’objet de débats enflammés: les importations suffiront-elles, ou faudra-t-il davantage de production dans le pays? Pourra-t-on compter sur les partenaires européens en cas de crise? À qui incombera la responsabilité de la sécurité d’approvisionnement?

Nous sommes encore loin de trouver les réponses à toutes ces questions. Aucune trêve ne se pointe donc à l’horizon et on peut s’attendre à ce que le processus politique connaisse encore quelques retournements au cours des prochaines années. Et de ce fait, notre branche reste elle aussi mise au défi. L’AES ne manquera pas de faire entendre sa voix dans ces prochains débats.

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La plume politique

À la rubrique «La plume politique» du magazine de la branche Bulletin, Dominique Martin, Responsable Affaires publiques à l’AES, publie régulièrement ses commentaires et ses appréciations sur des thèmes de politique énergétique.