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Si l’énergie éolienne dispose en Europe d’un fort potentiel de mise en œuvre, en Suisse, les possibilités d’approvisionnement en énergie par le biais de cette source sont compliquées. Certes, la Confédération a estimé que, selon la Stratégie énergétique 2050, un total de 4 TWh issus de l’énergie éolienne était un chiffre réaliste. Les technologies éoliennes actuelles peuvent facilement être utilisées aussi en Suisse, et un nombre suffisant de sites adaptés sont identifiés. Toutefois, en pratique, de nombreux projets échouent en raison du potentiel de conflit (notamment concernant la protection du paysage et de la nature). De plus, les coûts de production dans notre pays sont supérieurs aux prix du marché, tandis qu’à l’étranger, ils sont nettement plus bas pour les bons sites. La réalisation de projets nécessite donc un encouragement supplémentaire, qui passe par la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). On s’attend à ce que les coûts se rapprochent – lentement, mais en continu – des prix du marché grâce aux innovations techniques et aux économies d’échelle.
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Le Conseil fédéral et l’AES soutiennent un approvisionnement énergétique neutre pour le climat sur le long terme. La décarbonation ne sera possible qu’avec une forte électrification. Une part importante de la production neutre pour le climat doit – en conformité avec l’Accord de Paris sur le climat – provenir du photovoltaïque d’ici à 2050. La production d’électricité issue du photovoltaïque est aussi ancrée dans la Stratégie énergétique 2050 comme un pilier important de notre approvisionnement en énergie.
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Les centrales nucléaires suisses représentent une part élevée de la production d’électricité du pays, avec environ 35% en moyenne annualisée et jusqu’à 45% au semestre d’hiver. Elles produisent ainsi la plus grosse part d’énergie en ruban en Suisse sans émissions de CO2 notables, contribuant ainsi à la protection du climat. La peur des répercussions potentielles d’un accident nucléaire en Suisse, bien qu’improbable, sous l’effet de la catastrophe de Fukushima, ainsi que la question de l’élimination des déchets radioactifs, encore non résolue du point de vue politique et sociétal, ont toutefois nettement fait chuter l’acceptation de la construction de nouvelles centrales nucléaires tant par les milieux politiques que par la population suisse. Ainsi, en mai 2017, le projet de loi sur Stratégie énergétique 2050 de la Confédération a été largement accepté lors d’une votation populaire. Ce projet interdit la construction de nouvelles centrales nucléaires ou le remplacement de centrales existantes. Ces dernières peuvent toutefois rester en exploitation tant qu’elles sont sûres. Avec de telles conditions-cadre, on peut s’attendre à ce que seules les deux centrales les plus récentes, à savoir Gösgen et Leibstadt, soient encore en exploitation d’ici à 2035 et que la production annuelle du nucléaire suisse recule d’un tiers d’ici là.
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Actuellement, la biomasse constitue, après l’hydraulique, la source d’énergie la plus importante en Suisse pour la production d’électricité renouvelable. Une bonne moitié de la production d’électricité renouvelable ne résultant pas de l’énergie hydraulique est issue de la biomasse, et majoritairement de l’incinération d’ordures ménagères. La biomasse recouvre le bois, la biomasse agricole et les déchets biogènes. Il s’agit d’une source d’énergie très hétérogène qui peut être convertie en chaleur, en électricité et en carburant à l’aide de différentes technologies, telles que la combustion, la fermentation et la gazéification. À long terme, le potentiel de production d’électricité est estimé à 4 TWh pour la Suisse. L’approvisionnement fiable en matières premières ainsi que l’assurance d’une dissipation de la chaleur lors du recours aux centrales de couplage chaleur-force constituent des défis de taille en ce qui concerne l’exploitation de ce potentiel.
Le Conseil fédéral a ouvert la consultation de la révision de la Loi sur l’approvisionnement en électricité (LApEl). Pour l’Association des entreprises électriques suisses (AES), l’approvisionnement en électricité de la Suisse et la conception du futur marché de l’électricité revêtent une importance...
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Contrairement aux simples centrales à accumulation, les centrales de pompage-turbinage ne disposent pas seulement d’un lac de retenue en amont du barrage, mais aussi d’un bassin en aval dans lequel l’eau déjà utilisée peut être pompée afin d’être réinjectée dans le lac en amont. Elles peuvent donc véritablement contribuer àla sécurité d’approvisionnement et à la stabilité du réseau. Dans un contexte où les sources d’énergie irrégulières sont amenées à se développer, les dispositifs de stockage devraient continuer à prendre de l’importance. À l’avenir, les centrales de pompage-turbinage, en tant que dispositifs de stockage, permettront d’accumuler de plus en plus de courant vert, notamment en cas d’offre importante d’énergie éolienne ou solaire, pour la restituer plus tard, pendant les périodes de pénurie.
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Avec une part de 57%, la force hydraulique est la première source de production électrique en Suisse. Additionnées à l’énergie nucléaire, les 1500 centrales hydroélectriques constituent le pilier de l’approvisionnement en électricité du pays. La grande hydraulique est actuellement la technologie la plus importante, et de loin, elle est renouvelable et excelle en outre avec de faibles émissions de gaz à effet de serre.
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Environ la moitié de la consommation finale d’énergie est aujourd’hui utilisée pour la production de chaleur, la plupart du temps par la combustion directe de mazout ou de gaz naturel dans des chaudières. Pour des raisons liées à la protection de l’environnement et en particulier du climat, à l’évolution incertaine des coûts et à la dépendance vis-à-vis de l’étranger, la combustion d’agents énergétiques fossiles ne semble pas raisonnable. Malgré la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique, par exemple l’amélioration de l’isolation thermique des bâtiments et la baisse des degrés-jours de chauffage en raison du changement climatique, les besoins en chaleur resteront considérables (jusqu’à 50 à 70% de leur niveau actuel d’ici à 2050). Dans la mesure où des températures relativement élevées sont nécessaires, le recours à des installations de couplage chaleur-force peut être envisagé. En combinaison avec des combustibles renouvelables ou avec le captage du CO2, ces installations pourraient être exploitées de manière neutre pour le climat.