Il s'agit d'un communiqué de presse de IFSN, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
Dans la nouvelle édition de la directive ENSI-B11, l’IFSN tient compte de la classification des situations d’urgence introduite en Suisse en mai 2016 en précisant les objectifs des exercices pour certains types d’exercices, par exemple les exercices d’urgence dans les centrales. La directive comprend également des nouveautés et des enseignements tirés des stratégies d’intervention provenant des centrales nucléaires, tels que les locaux de secours supplémentaires, dont l’entraînement est régi par de nouvelles exigences, ainsi que les expériences acquises lors des exercices des dernières années. Dans ce contexte, le contenu de la directive a été précisé et entièrement restructuré.
Les principales modifications de la nouvelle édition sont les suivantes:
- La prise en compte des installations en phase de post-exploitation et de démantèlement.
- L’intégration périodique des locaux de secours de remplacement mis à la disposition des organisations d’urgence des installations nucléaires et, dans le cas des centrales nucléaires, des centres d’urgence externes.
- Ajout d’exigences concernant les circonstances concomitantes susceptibles de compliquer le travail de l’organisation d’urgence, telles que l’indisponibilité ou la compromission des systèmes de sécurité ou de sûreté nucléaires.
- Exigence explicite de s’exercer à la transition entre les instructions d’urgence et les prescriptions en cas de défaillance et les aides à la décision pour la gestion d’un accident grave (Severe Accident Management Guidance, SAMG) dans les centrales nucléaires.
La nouvelle édition de la directive ENSI-B11 remplace celle de novembre 2007 et est valable dès à présent.
Le document n’existe qu’en allemand. (IFSN)