Il s'agit d'un communiqué de presse de Romande Energie, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
Ce projet a été initié par Spontis SA, société spécialisée dans les métiers de la Supply Chain, dont la mission principale est d'approvisionner les GRD (Gestionnaires de Réseau de Distribution), et qui cherchait des solutions pour l’optimisation des déchets. Ce projet collaboratif interentreprises inclut également Thévenaz-Leduc SA, société du groupe BAREC, expert en matière de recyclage, et l’énergéticien Romande Energie, expert dans le domaine des énergies renouvelables et du chauffage à distance. Ce projet se nomme Valplast Energie.
Ce projet repose également sur le savoir-faire des sociétés Greenlina SA (développeur de la technologie), Humana Sàrl (expert en matière de pyrolyse des déchets) et Sales Challenge consulting Sàrl (société de conseil) toutes étroitement associées à ce projet pilote.
Ce projet est également soutenu par Innovaud, la COREB et le réseau d’innovation Platinn.
Un concept visant à diminuer l’impact environnemental
La chaîne de recyclage par pyrolyse utilisera dans un premier temps les déchets plastiques des gaines électriques et autres produits qu’utilise notamment Romande Energie. Elle se présente sous la forme d’une ligne automatique containérisée mobile de recyclage et de production de carburant clé en main. En effet, la pyrolyse à basse température permet une conversion des matériaux plastiques tels que PVC, PE, PP, etc. en un combustible recyclé. En particulier, le liquide généré pourra être utilisé comme intrant dans des centrales de chauffage à distance. Ce nouveau vecteur énergétique pourra également être utilisé pour la flotte de véhicules de Thévenaz-Leduc. Le gaz de synthèse produit par ce procédé pourra quant à lui être utilisé dans un couple chaleur force et ainsi générer de l’électricité et de la chaleur.
Ce processus de recyclage des déchets plastiques permet une meilleure valorisation énergétique tout en diminuant l’impact environnemental et les émissions de CO2. Cette solution innovante contribue ainsi à la transition énergétique et à la création de nouveaux emplois. « Ce principe de pyrolyse s’inscrit dans une économie circulaire et offre un potentiel extrêmement intéressant puisqu’il recycle sur place des matériaux qui peuvent ensuite directement être réinjectés sous une forme différente dans le chauffage à distance par exemple » explique Christophe Pot, Directeur de Spontis SA, initiateur du projet.
« L’écosystème généré par ce procédé est évident : nous pyrolysons à Moudon pour utiliser directement le carburant produit pour nos véhicules et, envisageons la création d’emplois contribuant à l’essor économique de la région » déclare Frédéric Leimgruber, Responsable commercial de Thévenaz-Leduc.
Enfin, le fait d’éventuellement pouvoir utiliser ce combustible dans les centrales de chauffage à distance (CAD), « nous réjouit, car cette forme d’économie circulaire s’inscrit dans notre ambition en matière de durabilité. Ce projet nous permet de réduire notre impact environnemental en produisant plus d’énergie tout en émettant moins d’émissions de CO2 » selon Guillaume Fuchs, Co-directeur Solutions Energie chez Romande Energie.
Une logique de création d’écosystème local de partenariat
Chaque entreprise partenaire a son rôle à jouer et apportera son savoir-faire et son expertise que ce soit pour le concept, la technologie, l’installation de la pyrolyse, son exploitation, sa maintenance, l’observation de la chaîne d’automatisation pour une amélioration continue du procédé, ou la mise à disposition du personnel et de l’infrastructure. (romande-energie)