Il s'agit d'un communiqué de presse de l'IFSN, qui ne reflète pas forcément l'opinion de l'AES.
L’étude sur les crues EXAR, présentée en février par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), fournit de nouvelles bases de l’évaluation du risque de crue pour des infrastructures critiques sur l’Aar. Cela concerne également les centrales nucléaires de Beznau, de Gösgen et de Mühleberg ainsi que les installations de l’Institut Paul Scherrer et le centre de stockage intermédiaire ZWILAG à Würenlingen. La centrale nucléaire de Leibstadt située sur le Rhin est tenue, en raison de la transférabilité des enseignements tirés de l’étude, de réévaluer le risque.
Les hauteurs d’inondation indiquées dans l’étude EXAR pour une crue se produisant une fois tous les 10 000 ans sont maîtrisées par les installations nucléaires grâce aux marges de sécurité existantes. En outre, l’étude EXAR montre que les processus morphologiques jouent un rôle plus important qu’on ne le pensait jusqu’à présent. Il s’agit surtout de la protection contre les changements du terrain et du chenal, donc des phénomènes comme l’érosion latérale (en bref : la protection des berges).
Les détenteurs de l’autorisation d’exploiter des installations nucléaires sont obligés par la loi de suivre l’état actuel de la science et de la technique et d’évaluer les conséquences de nouveaux résultats de recherche sur la sécurité de leurs installations.
Par conséquent, l’IFSN exige par voie d’ordonnance de nouveaux justificatifs de sécurité en cas de crues. Les justificatifs doivent être présentés à l’IFSN pour examen jusqu’à la fin de l’année 2022. (ensi)